Synopsis | Createurs | Historique
Martino Müller est né en Suisse allemande, il y a 38 ans. Il a étudié le ballet à la Theatertanzschule de St Gallen. En 1982, il gagne le Prix suisse du concours international de Lausanne. Il débute ensuite comme danseur au Staatstheater de Karlsruhe en Allemagne, puis passe au Stuttgart Ballet pour deux ans.
Il danse ensuite pendant neuf ans avec le Nederlands Dans Theater sous la direction de Jiri Killian. C’est pour cette compagnie qu’il crée sa première chorégraphie en 1992, Who’s Watching Who ?, qui lui vaut le Prix de la Fondation pour les arts d’Amsterdam. En 1994, il y donne un autre ballet, Heidi. En 1995, il reçoit le Prix Jacob Burckhardt de la Goethe-Stiftung à Bâle.
Martino met fin à sa carrière de danseur en 1995. Depuis, il a chorégraphié pour le Donau Ballet de Zagreb, le Ballet de l’Opéra de Lyon, le Stuttgart Ballet, l’Opéra de Berlin, le Ballet de Berne, le Gulbenkian Ballet au Portugal et le Ballet Met à Colombus, Ohio.
Après avoir visionné quelques-uns de ses ballets, Gilles Maheu choisi Martino Müller pour créer la chorégraphie de Notre-Dame de Paris. Leur première rencontre dure neuf heures. Gilles Maheu souhaite du mouvement plutôt que des pas de danse. Cela tombe bien puisque Martino sait qu’en danse on ne peut pas lever la jambe plus haut. Il a besoin du mélange des genres. Il a déjà travaillé avec des acteurs en montant Hamlet en Hollande. Pour Notre-Dame de Paris, Martino Müller travaille avec douze danseurs (six filles et six garçons), deux acrobates (deux "Yamacassi" des rappeurs-danseurs-cascadeurs du nom de leur groupe) et sept chanteurs-acteurs.
L’essentiel de son activité consiste à savoir comment occuper l’espace en valorisant chacun. Son défi est de créer avec eux. Il essaie de ne pas rendre les choses trop dangereuses pour que chacun puisse tenir le rythme sans risque d’accident.
Il a une bonne entente avec les autres concepteurs du spectacle. Ils s’inspirent les uns les autres : la mise en scène, le décor, les lumières, les costumes, le livret et la musique. De cet état de grâce se dégage une incroyable énergie. Au-delà de la performance, ils privilégient l’émotion.
Satisfaits de cette réussite et puisque de façon générale, on ne change pas une équipe qui gagne, Luc Plamondon et Charles Talar ont de nouveau fait appel à Martino Müller pour créer la chorégraphie de Cindy. Celle-ci répondra sûrement à leurs espérances ainsi qu’aux nôtres.
Un chorégraphe doté d’un tel talent ne peut remporter qu’un franc succès.
Source : http://www.geocities.com/Broadway/Stage/9590/Nd_creation.html.